Investiture du gouvernement Daniel Bumba: les Kinois ont élu des affairistes qui avaient pourtant promis de défendre leurs intérêts

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 27 JUIN 2024

Investiture de Daniel Bumba, « DEPECHE.CD », accuse les députés provinciaux de la capitale de monnayer cette cérémonie. D’après des sources proches de cette chambre délibérante, ces élus provinciaux exigent des sommes faramineuses au nouveau patron de l’exécutif provincial avant la lecture et l’adoption de son programme d’actions.

Ce qui fait dire à « OKAPINEWS.NET » que les députés provinciaux font chanter Daniel Bumba en exigeant des sommes exorbitantes. Il s’agit, rappelle ce média en ligne, d’une pratique dénoncée à haute voix par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi lorsqu’il s’adressait aux députés nationaux avant l’investiture du Gouvernement Suminwa.

A en croire « MÉDIA CONGO », des députés provinciaux réclament 5 000 $US de frais de lecture du programme d’actions du gouverneur, 15 000 $US de frais de vote et six mois de frais d’installation. Ce sont des conditions pour investir l’équipe Daniel Bumba, précise ce média.

Une attitude critiquée par « LA PROSPÉRITÉ ». Visiblement, écrit le quotidien, les Kinois ont élu des affairistes qui avaient pourtant promis de défendre leurs intérêts. Ces élus de Kinshasa abuseraient-ils de la patience du chef de l’état qui a eu à dénoncer la corruption qui gangrène les institutions de la République. Si rien ne parvient à stopper cette boulimie de ces représentants prétendument du peuple, c’est que le deuxième quinquennat du chef de l’état est mal parti.

Pendant ce temps, « ACTU30.CD », nous apprend la publication du gouvernement de Daniel Bumba. Magloire Kabemba, Jésus Noël Sheke et Junior Nembalemba parmi les 20 membres du gouvernement Bumba, soit 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux.

Pour sa part, « FORUM DES AS », constate que le Gouvernement Daniel Bumba. Bumba I a la particularité de voir une femme occuper le portefeuille aussi stratégique que celui de l’Intérieur. Il s’agit de la Colonel Mimie Bikela Mundele. Celle-ci est du reste la seule femme que compte la toute première équipe du successeur de Gentiny Ngobila.

Entre les multiples attentes des Kinois et un « ambitieux » programme du gouverneur de la Capitale congolaise, « 7SUR7.CD », affirme que le gouvernement provincial est attendu à l’œuvre dans une ville aux grands défis, où presque tout est à refaire.

Dans le reste de l’actualité. Judith Suminwa, première ministre est arrivée hier mercredi à Goma, au Nord-Kivu. Les sources proches de la Primature relayées par « ÉLECTION-NET.COM », indiquent que ce premier déplacement de Judith Suminwa à Goma, a pour objectif de réconforter les populations victimes des conflits armés qui sévissent dans la région depuis de nombreuses années.

Il s’agit, selon « LA RÉFÉRENCE PLUS », de la deuxième étape de sa mission à l’est de la RDC après la vile de Bukavu, au Sud-Kivu.

A »cette occasion, renchérit « RADIOOKAPI.NET », la Première ministre Judith Suminwa a promis, aux populations du Nord-Kivu des solutions aux problèmes sécuritaires et humanitaires qui minent leur province.

Pendant ce temps, « RFI.FR », nous apprend qu’au moins deux soldats sud-africains de la force régionale SADC sont morts et vingt autres blessés dans l’est de la RDC. Mardi 25 juin 2024, une des bases de la force Sami-RDC, la mission de la SADC, a été attaquée à Saké.

Autre chose. Le Président de la République, Félix Tshisekedi a signé hier mercredi une ordonnance présidentielle. Dans cette ordonnance, consultée par « OKAPINEWS.NET », Félix Tshisekedi a décerné « la croix de la bravoure militaire avec une étoile en bronze » à deux militaires FARDC pour les actes de bravoure accomplis par ces derniers lors de la tentative de déstabilisation des institutions le 19 mai dernier.

Pour « MÉDIA CONGO », Félix Tshisekedi récompense deux militaires FARDC. Il s’agit de Colonel Muteteke Mutunda Jim et du lieutenant-colonel Tshaka Kalambayi.

Changeons de chapitre. Le PPRD s’active déjà pour le retour au pouvoir, en 2028, de son leader, l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, après le deuxième et dernier mandat constitutionnel de Félix Tshisekedi, actuel chef de l’État. D’après Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint de ce parti, relayé par « OPINION-INFO.CD », il n’y a aucune barrière qui empêche l’ex- chef de l’État de revenir aux affaires.

Examen d’État 2024 : interdiction de toute manifestation des finalistes du secondaire ce jeudi. Cette annonce a été faite hier mercredi par le chef de la police de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, dans un communiqué parvenu hier mercredi à « MÉDIA CONGO ». A cet effet, il a instruit les agents de l’ordre afin de mettre hors d’état de nuire quiconque s’adonnerait à ces actes et autres dérapages.

Tout a fait autre chose. La Société turque Milvest du chairman Turhan Mildon est au cœur d’un scandale que s’apprêtent à dévoiler des lanceurs d’alerte, nous révèle « OURAGAN.CD ». Elle ruinerait l’État congolais, selon un passage d’une enquête ayant fuité sur les réseaux sociaux. Selon les auteurs du rapport, Turhan Mildon a profité de la faiblesse de l’administration congolaise. Ils sont sidérés de constater que l’homme d’affaires turc a engrangé des fonds importants de l’État congolais pour la construction des immeubles du centre financier là où son entreprise était censée préfinancer les travaux.

Et puis cette nouvelle. La journée de samedi 29 juin déclarée chômée et payée. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé par le ministre du Travail et prévoyance sociale, parvenu hier mercredi à « DEPECHE.CD ». Cette décision a été prise étant donné que, le 30 juin qui marque la commémoration du 64eme anniversaire de l’indépendance du pays tombe un dimanche.

Hors de nos frontières. Sous pression, le Président kényan William Ruto a annoncé hier mercredi le retrait du projet de budget 2024-25 prévoyant des hausses de taxes, à l’origine d’une puissante contestation dans le pays qui a sombré mardi dans une violence meurtrière. « RFI.FR », rappelle qu’au moins 23 personnes sont mortes mardi dans la répression des manifestations, selon les organisations des droits de l’homme.